Apprendre à parler des soins palliatifs et de la fin de vie : le Fonds Mechelynck soutient sept organisations
Dialoguer sur les soins palliatifs, les attentes et les souhaits relatifs à la dernière phase et la fin de vie, cela ne va pas de soi. Le Fonds Marianne et Jean Mechelynck, géré par la Fondation Roi Baudouin, accorde un soutien à sept organisations qui mettent sur pied des actions de formation et de sensibilisation destinées aux personnes qui accompagnent des patients dans cette phase - des aidants proches aux soignants professionnels spécialisés.
Il est important que les patients affrontent sereinement et à temps, avec leurs proches et leurs soignants, les questions touchant à leur fin de vie. Il faut du temps pour réfléchir à la manière dont on souhaite être soigné quand on devient dépendant ainsi qu’aux traitements que l’on veut encore recevoir, mais aussi pour formuler ce qu’on souhaite pour sa fin de vie.
Tant les patients que leur famille et les soignants professionnels qui les entourent ont souvent tendance à éviter ce genre de discussions. Ils se heurtent à des résistances et à des questions. Comment aborder les questions qui touchent à la fin de vie ? Comment évoquer les soins palliatifs sans susciter d’angoisse ? Quand en parler et avec qui ? Comment conserver la bonne attitude pendant toute la durée de la relation avec le patient en soins palliatifs ?
Dans le prolongement de précédentes initiatives menées par la Fondation Roi Baudouin, le Fonds Marianne et Jean Mechelynck veut promouvoir la formation, la sensibilisation et l’accompagnement de professionnels et de bénévoles afin d’améliorer ensemble la communication sur les soins palliatifs. Un appel ouvert lui a permis de sélectionner sept organisations, qui se partageront plus de 153.000 euros de soutien pour développer et organiser des formations.
Des publics diversifiés
Les projets sélectionnés touchent des publics diversifiés qui suivent des patients atteints d’une maladie chronique ou aiguë. Ils proposent des formations destinées aux bénévoles et aux aidants proches, au personnel de maisons de repos et de soins, et de services d’aide et de soins à domicile, aux membres d’équipes de soins palliatifs, aux soignants professionnels qui travaillent avec des personnes issues de différentes communautés culturelles ou dans les soins spécialisés (des patients souffrant de LSA ou de graves maladies psychiatriques).